Eugène Etienne : un oranais ministre de l'Intérieur

Né à Oran en 1844, mort en 1921 à Paris ...

...il fut ministre de l'intérieur en 1905 et en 1913 mais occupa bien d'autres ministères ...

Il fut le fondateur du Parti Colonial, sorte de Lobby avant l'heure, qui défendait les intérêts de l'ensemble des colonies françaises ... Aujourd'hui historiens et Associations obtiendraient qu'il soit brûlé en place de grève, à quelques dizaines de mètres de la Mairie de Paris ...

De plus il a ...

... une certaine ressemblance avec mon grand père dont je suis le portait craché ... !! ("je rigole" comme dirait ma petite fille).

La rue Eugène Etienne est une des grandes rues d'Oran, elle part parallèllement au bd Joffre et de l'autre côté de la Mairie pour rejoindre le haut du 2ème zouave...

Au premier plan, le confluent avec le bd 2ème zouave ... au fond la place de la Mairie ...Sur la gauche, l'arrière de la synagogue ...

Il s'est construit sur un promontoire rocheux qui pointe dns la rade d'Oran, à peu près en son tiers en partant de Santa Cruz.

Exemple de l'architecture militaire espagnole des 16/17 ème siècle.
En 1790 il fut pratiquement la seule construction de la ville à échapper au tremblement de terre aussi, les arabes revenus, un bey s'empressa-t-il d'y construire ses appartements.

 Les trois grosses tours étaient surtout visibles depuis la Marine et je n'en avais pas le moindre souvenir; sans doute les frondaisons les dissimulaient-elles depuis la promenade de Létang ...

... C'est tout comme, rampe Valès, cette fringante étrave que je n'avais jamais si bien vue, juste à l'entrée de la promenade de Létang; autant que je puis l'estimer, le "gaillard d'avant" devait corespondre aux appartements du bey dont je parlais plus haut.

Au même endroit de la rampe Valès bien des années plus tard.

Le bâtiment des casernes au centre de Château neuf.

 

la porte d'entrée

Je connais fort peu ce très estimable établissement, non point que je lui voue de la rancune pour ne m'avoir pas accordé son latin lors du passage en 6eme mais parce que tout mon bonheur se rattachait à Ardaillon, Némiche en moins.

Je passais pourtant devant son imposante façade en rejoignant la station de la SOTAC




 mais à ces moments là j'avais l'esprit tout occupé par la Corniche qui m'attendait.

Sur le devant de la cour principale, l'ange stylite veillant sur les anciens du Lycée morts pour la France, me semblait d'une rare élégance.

Mais il me fallut attendre la rentrée 1960 pour en connaître l'intérieur: durant 2 semaines j'y ai enseigné avant de partir à l'armée.

Je conserve le souvenir de couloirs aux piliers alternant l'ocre et le blanc;

galeries de cloîtres aux pénombres cordouanes.

La baie d'Oran

vers l'Est, la Montagne des Lions



A l'ouest Santa Cruz...

 

Et puis il y a ce grand bâtiment , au fond, l'hôtel Sheraton.Tel que je peux l'estimer il se trouve juste à l'a-plomb de mon cabanon de Navalville tout en bas de la falaise, sous l'abri de cet énorme figuier que l'on aperçoit planté dans la paroi de la falaise ...

Dans ma classe de 6è d'Ardaillon, j'étais assis près d'une fenêtre d'où je pouvais voir, autant que je le désirais, ce paysage de Santa Cruz; le fort surtout car la basilique n'était pas aussi crûment blanche...

... De ses quatre orbites aveugles, le fort me fascinait dès que je tournais le regard vers lui ... Sans doute quatre esplanades pour canons ...

Adolescent j'ai une fois gravi la longue pente boquetée de pins mais déjà alors on ne se sentait plus en sécurité.
Ce n'est pas comme du temps de la génération précédente où, lors des pèlerinages, on n'apercevait plus la terre tellement il y avait de monde.








Perspective depuis le fort suivie d'un autre angle de prise de vue.

Vue de haut.

vue de côté

vue de mer


entrée du fort

La basilique et ND de Santa Cruz

La basilique

... quelques autres vues

... et puis encore:

En face sur la côte: les Genets...