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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 16:27

 

 

 


Cloître de Blaye

Au sommet de la colline que ceint la Citadelle dominant Blaye, un couvent de Minimes.


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Au coeur du petit monastère un cloître si entretenu, si léché qu'il semble n'être né que d'hier.

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Seul vestige, cette peinture murale dans l'une des galeries.
A noter que la citadelle qui sert d'écrin est inscrite au patrimoine mondial ...


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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 11:17

 

 

Après notre découverte de l'abbaye de l'Etoile dont le fondateur avait pour frère le fondateur de l'abbaye de Fontgombaut, nous avons désiré connaître cette dernière ... En attendant de réaliser ce projet, voici une mise en bouche:

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 00:20

 

 

 

 

 

 

 

Cloître de Fréjus


Entre lui et moi c'est l'histoire de rendez-vous manqués et d'un, enfin réussi il y a peu ... Une fois c'était la photographie interdite ... Une autre fois en dehors des horaires ... Mon acharnement a été récompensé par la vision de ce cloître, l'un des plus beaux, des plus originaux et des mieux conservés qui soient.




Bel état des galeries du rez-de-chaussée à doubles colonnettes ...

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mais à l'étage, comme on peut le voir sur l'image, les arcades ne subsiste que dans la galerie Nord..

Etonnant lavabo, un peu disproportionné vu la taille du cloître ...

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... surélevé, abrité d'un haut portique poulie pour coulisser la corde du seau ...

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La galerie orientale avec l'entrée de la salle capitulaire, elle aussi très vaste ...

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Il s'agit là d'un cloître de chanoines et le clocher dominant est celui de la cathédrale ...

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Ce qui fait du cloître de Fréjus un lieu exceptionnel, ce sont les plafonds de bois à caisson (14/15è) ornementés de plusieurs centaines de figures d'êtres humains, d'animaux, de monstres ... Ceux de l'étage ne sont pas visibles car en restauration mais voici quelques exemples au rez de chaussée ...


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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 15:39

 

 

 

Les Cisterciens de Bonnefont


 

 

Un champ de pierres ! ... Voila tout ce qu'il reste de la " bonne fontaine " , la plus prospère des abbayes cisterciennes du Comminges...

 

 

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... Fondée en 1136 par 12 moines venant de Morimond - 4ème fillede Citeaux - la très vite prospère cistercienne engendrera à son tour quatre filles en France et deux en Espagne  ... ainsi que plusieurs bourgades ...

 

Comme les autres abbayes en France, Bonnefont va connaître le déclin lié aux guerres et à la "commende" mais en plus, durant le 19è, elle sera l'objet d'une destruction systématique liée à la récupération de pierres et de chaux ... Au point qu'en 1881 où sa protection fut officielle ...

 

 

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... il ne subsistait qu'un bâtiment de ferme, ancienne aile des convers ainsi qu'un monumental portail et le reste de l'ancienne porterie ...

 

 

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... Cependant, un certain nombre de vestiges avaient pu être préservés de droite et de gauche  et l'Association de préservation du site s'emploie à les rapatrier ... ainsi, un peu plus haut voit-on sur la photo un magnifique lavabo en son emplacement, dont on a pu vérifier qu'il était directement approvisionné en eau par une source proche ... Les cisterciens ont toujours été de remarquables hydrauliciens ...

 


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Ici encore, à partir de quelques éléments du cloître, les américains du Musée des cloîtres de New York ont reconstitué celui de Bonnefont ... une bénédiction pour le site français si le projet de reconstitution du cloître se concrétise ...

 

Mais l'essentiel des vestiges du cloître furent transplantés à Saint Gaudens où on peut les voir encore ...


 

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De la grandeur passée, le site dévasté se ressent encore ;;; Si l'on ajoute qu'à 2 heures de marche de là, la Préhistoire est née dans le village d'Aurignac ...

 


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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:44

 

 

Le cloître de l'Etoile 

 

 

Il y a une dizaine d'années je m'étais intéressé à ce site près d'Archigny, où Isaac de l'Etoile, ancien abbé et penseur cistercien de premier plan, avait vécu et serait revenu mourir... Je n'avais alors ramassé que quelques broutilles: une grosse exploitation agricole utilisant les anciens bâtiments comme grange ... ou bergerie dans la salle capitulaire ...

 

Me contentant de ces vétilles (1), je renonçais au déplacement ... Et voilà qu'en ballade dans le Châtelleraudais, l'hôtesse de la maison d'hotes où nous avions passé la nuit nous affirme que depuis 10 ans le site de l'Etoile avait bien changé ... Illico nous réenvisageons notre itinéraire pour ...

 

... nous retrouver devant le plus classique - pour ne pas dire invraisemblable - des sites cisterciens que je puisse imaginer en cet endroit.

 

Et tout d'abord l'étang!

 

 

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  Approvisionné alors par une source, la bien nommée Font à chaux...vivier sans doute dont l'émissaire fournissait, spasmodiquement, l'eau d'un moulin, au point que les moines finiront par aller faire moudre leur grain ailleurs ... dénivelée sans doute insuffisante pour alimenter l'abbaye en eau courante ... comme nous le verrons. Au premier plan des gravats pieusement conservés.

 

Notre véhicule parqué, nous sommes à la porterie :

 

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petit bâtiment en angle droit dont une partie abritait le four à pain et son feu toujours inquiétant ... il ouvre sur une perspective dont l'élément central fustige l'intérêt : la façade occidentale de l'Abbatiale !

 

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La plus miteuse des façades occidentales d'abbayes cistercienne ! ... Et pourtant ne manquant pas de grandeur, plus proche que bien d'autres de l'idéal de l'Ordre ... A propos de grandeur: on l'aurait amputée de sa moitié en hauteur à la suite de destructions diverses ...Je la ressens mieux dans cette taille ci.

Sinon la pierre : les gros parpaings gris semblent d'époque; pas encore ravalés peut-être...

mais,bénédiction pour ma preneuse de vues, sur sa photo,une gigantesque croix s'étire depuis le porche jusqu'à la petite fenêtre du haut ... les redents des assises de pierre ont-ils été volontairement accentués par le ciseau des moines d'alors ?...en dignes descendants des artistes paléolithiques du coin ?


Peut-être, en fait, était-ce une question de lumière, ce jour là, sur la façade.


On voit que ce site prête à la méditation, sinon à la contemplation.

 

Nous ne visiterons pas l'intérieur de l'abbatiale mais d'après les vues que j'ai observées, elle semble plus démunie que l'abbatiale de l'Escaladieu, ce qui n'est pas peu dire !

 

L'énorme bâtiment qui commence à main gauche de la façade est appelé bâtiment des convers et se termine par le logis de l'abbé commendataire.

 

 

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Deux remarques concernant ce bâtiment.

D'abord ces grandes nappes de toles en alu ou zinc que l'on constate sur les toits et aussi sur les côtés du bâtiment des convers...elles sont destinées à protéger les échaffaudages en bois qui soutiennent les parties à réparer ... cela témoigne de la foi de l'équipe associative en la restauration finale de l'abbaye, aussi tardive soit-elle ... de la perennité des subventions aussi.

 

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photo Bon sens et déraison


Regardons l'aspect du logis du Commendataire, ce qu'il est défensif: un minimum d'ouverture, un escalier en colimaçon dans la tourelle de droite pour accéder à l'étage ... ce que ces hommes nommés de l'extérieur devaient être mal acceptés ... bien sûr cela ne saurait expliquer que le grand déclin du monachisme ait commencé avec la mise en place des Commandataires ... encore qu'ici il y ait eu continuité d'abbés réguliers jusqu'à la fin de l'abbaye ... dont certains, comme Jérome Petit d'un charisme aussi impressionnant que celui d'Isaac.

 

Profitons de l'image pour évoquer, sous sa cuirasse, l'énorme bâtiment des Convers ... En fait ces derniers ne disposaient que d'un dortoir à l'étage, le reste étant réservé aux stockage des récoltes ... on imagine mal un trop grand nombre de Convers allant occulter les baies de la salle capitulaire les jours de Chapître ...

Une porte du bâtiment des Concers ouvre sur le Cloître ...

 

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... mais, existait-elle de ces temps là ? Imaginons que nous ressortions par là!

 

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Le préau s'offre dans un plan carré, d'une quinzaine de mètres de côté... à vue de nez ...au premier plan le lavabo, en fait margelle très restaurée d'un puit ... ce qui rejoint l'idée que les eaux de l'étang ne pouvait irriguer l'abbaye...Nos moines n'étaient pas animés de l'ardeur de ceux d'Aubazine...

 

Mais que sont ces nasses à anguilles qui nous cachent la vue ...! Ailleurs en pareil cas on mettrait des cyprès ... ou des peupliers d'Italie ... Ici, ces nasses d'osier (tontines) se comporteraient comme des topiaires et conduiraient des rosiers pour rappeler les colonnes des galeries disparues ... Autrement réjouissant à l'oeil que des cyprès ou des peupliers...Je tope pour les topiaires ! D'autant que les colonnes antiques risquent de n'avoir été que des troncs mal équarris, sans le moindre chapiteau à comparer aux roses... Mea culpa: des troncs mal équarris chez des cisterciens, peu probable!

 

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... à propos de ces galeries, remarquez ces trois arrachements de bois au-dessus de la salle capitulaire...lesgaleries étaient donc à toiture de bois...ce qui n'exclut nullement une belle colonnade de pierre au lieu de troncs mal équarris...comme à la Grainetière!

 

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...la façade romane de la salle capitulaire est "classique" ...ce qui l'est moins, ce sont les robustes colonettes de soutien que l'on aperçoit, dont le chapiteau...

 

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...cisèle des Cistel et non des feuilles plates comme il est dit communément...des cistels, roseaux des marécages de clairvaux qui donnèrent son nom à l'ordre.

Sinon une capitulaire classique, ogivale avec implantation des arcs sur pilots à mi-hauteur des murs...

 

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En sortant de la Capitulaire sur la droite, conservation d'un parloir, d'une prison et de latrines...

 

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... ces dernières confirment l'absence d'eau courante puisque les excréments sont recueuillis dans une grande fosse cimentée... plus écolos que leurs collègues qui envoyaient tout à la mer...

 

En sortant de la Capitulaire vers la gauche , on trouve l'unique chapelle conservée, celle de Sainte Laurence, réparatrice des douleurs buccales...

 

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Sur la façade obturée, ce qui se veut un blason de l'abbaye: deux étoiles et deux croissants lunaires ... je vais me permettre une dernière impertinence.

Les deux étoiles peuvent rappeler ces deux frères qui élevèrent Fontgombaud et l'Etoile mais en s'appuyant sur qui ? Sur les croissants lunaires, symbole mahométant, en se souvenent qu'à quelques lieues de là, Vouneuil/Vienne prétend être le véritable site de la bataille qui stoppa les mahométants 400 ans plus tôt...

 



 

(1) mon livre: "Isaac de l'Etoile, le cistercien de Ré" 2004 (épuisé)


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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 00:00

 

 

 

Le grand cloître de la solitude

 

 

 

Tout au milieu de la tâche verte censée, sur les cartes, représenter le Massif des Maures, il y a cette intrigante Abbaye, perdue, isolée: l'abbaye de la Verne.

 

Car pour être perdue... Une route, la 214, joint Collobrières à la côte: à mi-parcours quelques kms de sentier rocailleux mènent à La Verne ... Et beaucoup de s'émerveiller au détour de virages, de bénéficier de vues admirables sur des site qui ne le sont pas moins ... Oui mais voilà, de virages et mauvaises routes nous ne voulons point; depuis que l'an dernier nous avons parcouru le reste des Maures en fâcheuse position!... Donc nous ne connaîtrons pas La Verne de visu.

 


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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:33




La rue d'Arzew


Quelle que soit l'estime que nous portions au général Leclerc, nous n'avons jamais pu nous résoudre à appeler notre rue autrement que d'Arzew.
Nous l'avons vu se terminer Place des Victoires avec le "Boulevard", eh bien, regardez la commencer, à presque 2 kms de là, au niveau des grandes Galeries et pour ce qui est de " faire le boulevard, voyez l'affluence sur les trottoirs ...



  A partir de 17h. c'était tous les jours comme ça, été comme hiver... Seules les brutales averses clairsemaient le flux mais il y avait suffisamment de porches, de stores et de passages pour s'abriter et bientôt le flot joyeux reprenait !
Cela ne datait pas de ma génération, voyez ci-dessous celle d'avant-avant au même endroit !





... Et moi Tarambana j'ai grandi juste au milieu de tout ça ! 

En ce même croisement avec le bd Séguin, l'immeuble à côté de chez Bata est devenu l'hôtel Winsor.   Et Storto habille toujours bien.




 


L'immeuble des Galeries de France ???



 



Notre petit appartement se trouvait pratiquement au milieu de la rue d'Arzew, à hauteur de l'école Jules Renard. Mon goût pour l'Histoire et les Beaux Arts vient sans doute en partie des fresques imitées des Jean Goujon dont on décora ses murs alors que j'étais enfant.










 


photos récentes, on voit le Rialto.

On les voit toujours, de même que le nom de Jules Renard dont on sait qu'il fut un écrivain caustique et irrévérencieux, une sorte de Cabu avec des caricatures en mots ... Est-ce innocent ou voulu que le régime ait conservé le souvenir de ce français là ? Un peu plus à droite, vous apercevez un immeuble de 5 étages, en 1948 c'était pour moi l'un des buildings de la ville.





Eh bien, juste en face, au premier étage , se trouvait la fenêtre de notre petit appartement, au-dessus du store bleu).



 

 


L'immeuble faisait l'angle avec la rue Pélissier par laquelle nous entrions; un peu plus bas se trouvait la rue de la Bastille dont je parlerai bientôt.

Revenez à la 1ère photo, c'est à l'endroit où se trouve la personne voilée que j'ai le souvenir d'avoir vu pour la dernière fois Germain vociférant contre des "niches à poux" encouragé qu'il était par quelques adolescents hilares ... C'est aussi à ce niveau que je me souviens d'avoir admiré " la plus belle" encore plus belle, bras dessus bras dessous avec une faire valoir... Mais ceci est une autre histoire où plutôt d'une autre rue, d'une autre place.

En face c'était le magasin de jouets Gibal ou avec le fils de la maison, nous  avons testé pas mal de jouets avant le consommateur final. A toucher l'immeuble de 5 étages, c'était le magasin Radiola qui avait en permanence un ludion dans la vitrine et à côté une quincaillerie où j'achetais mes articles de pêche.

En dessous de mon balcon se trouvait Aboab le fourreur dont le fils, dans la cour du patio à ciel ouvert de l'immeuble, à mains nues, sur de drôles de formes façonnait le feutre des élégants chapeaux de ses vitrines. Puis il y avait un opticien suivi d'un autre marchand de jouets puis un magasin de turon avec, mitoyen, un couloir d'immeuble que nous dégradions sans scrupules car il recelait une mine de "soufres" pour nos parties de pignols.

Ceux de ma génération sont passés tant et tant de fois devant ces enseignes que leur évocation ne peut pas les laisser indifférents.Comme par exemple celle du Clichy, le bar emblématique de la rue.







Et un peu plus bas dans la rue de l'Artillerie, le cinéma Colisée où je vis mon premier film à épisodes: "Dick Tracy à la poursuite du crime" !



En diagonale de ce croisement, l'immense cinéma Régent dans lequel nous attendions, maintenus dans l'obscurité, les premières mesures de "One, Two, Three o'clock rock " qui lançait le film Graine de violence en même temps que le Rock and Roll .



 



A partir de ce croisement, sur le côté des n° impairs, commençaient des arcades qui se dérouleraient sur 6/7oo mètres jusqu'à et au-delà de la place des Victoires.











     Ce qui rendait ma rue inégalable parmi les autres rues, boulevards et avenues d'Oran, c'était son mouvement perpétuel, qui enflait à certains moments comme celui du" boulevard" mais ne cessait vraiment à aucun moment de la journée et de la nuit.
    Je ne parle pas seulement des êtres vivants mais aussi des véhicules; quand on disposait d'une voiture, quoi de plus jubilatoire que de descendre le"boulevard" lentement, glaces baissées, de se faire remarquer des lolitas puis d'aller vite se garer pour venir, à pieds, compléter le travail !


 


    Pendant plusieurs années, le plus fantastique, sympathique et familier de ces véhicules a été le TRAMWAY. Voyez son allure; ne vous rappelle-t-il pas ceux qu'on peut encore voir en Amérique latine ou à San Franisco? Brinquebalant et se traînant avec des grappes humaines accrochées aux portières?


 

    Eh bien, c'était exactement cela avec en plus le bruit de jolata,de ferrailles qu'on traîne mais que malgré la proximité de ma chambre je ne percevais plus, sauf peut-être parfois dans le petit matin.
    On les remplaça par les trolleybus, souples et discrets. Les pavés de la rue furent recouverts de macadam mais ce qu'on gagna en silence,on le perdit certainement en ambiance de fête permanente.



 

    Notons qu'il ne fallait pas à nos anciens des années et d'énormes budgets pour installer leurs lignes de tramways.    

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:32

 

 

 

Les Galeries de France

 

 

 

Sises rue d'Arzew, non loin du carrefour avec le bd Seguin, peu après le magasin Bata ...

 

 

1galeriesdefranceoran.jpg


 

... dans leur splendeur du temps de leur élévation,

 

 

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l'intérieur majestueux  dont l'architecture semble relever de l'Art nouveau ...

 

 

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...Rayons du 2ème étage ... Aujourd'hui,

 

 

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étouffé par l'hôtel Windsor qui a poussé sur le magasin Bata, voici en état la façade des Galeries, à ce qu'on dit en bien meilleur état que l'intérieur ... Mais DEMAIN,

 

 

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la maquette ci-dessus montre ce que cet intérieur deviendra avec l'installation du musée d'Art Moderne ... si les crédits sont débloqués.

 

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:32

 

 

La place des Victoires



 
 
A divers titres, des plus bénins comme des plus solennels , elle marque mon souvenir.
Bien évidemment en premier , elle est le haut lieu du patriotisme oranais. Elle a été notre Forum dans les moments tragiques.

 
 

 













Mais elle marque aussi le point le plus oriental de ce que nous appelions:"faire le boulevard".

 

 

Ou encore, cet édicule en forme de fortin de la ligne Maginot et qui n'était qu'une vespasienne, j'ai de lui une photo avec , toute proche un landau et dedans Tarambana âgé de quelques mois.
Il était né juste à côté, rue Kimburn et Hélène partant travailler , le déposait chez les épiciers Ortéga, à l'angle, en face du cinéma.

 
 
      














L'Idéal ne l'est plus aujourd'hui.

















Le Ritz va nettement mieux mais pourquoi les musulmanes sont-elles presque toutes dévoilées en Algérie et voilées en France ?

















Bel immeuble à l'angle avec l'avenue Loubet.
















... Et cette fameuse avenue Loubet, pour nous la rue de la Paix.



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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:32
Rue de la Bastille


Depuis la porte cochère de mon immeuble de la rue Pélissier, il suffisait de descendre une soixantaine de mètres pour recouper la Rue de la Bastille qui s'étendait parallèlement à la rue d'Arzew, entre la place de la Bastille et la rue du Colisée dont j'ai parlé plus haut.

C'était là le grand marché aux produits frais de la ville, permanent car chaque matin renouvelé. Sur 3 à 400m., de façon continue, les commerces fixes au rez-de-chaussée des immeubles, les vendeurs des quatre saisons sur les trottoirs et au milieu de la rue.
A regarder les photos qui suivent les choses n'ont pas tellement changé.




Voici aujourd'ui, côté Colisée que l'on aperçoit à gauche, un des bouts de la rue.




Presqu'au même endroit voici une rue de notre époque; ce n'était pas la zone la plus animée.






    Toujours d'époque voici le carrefour avec la rue Pélissier.
    On y voit le marchand de bonbons et turon puis, store baissé, un marchand d'huile et de poissons salés et peut-être, juste à côté le plus célèbre fabricant de longanisse d'Oran ...
    En face le passage couvert Clauzel qui reliait à la fois la rue d'Arzew et la rue Pélissier. Le sol était dallé d'une marqueterie de carreaux et je m'étais inventé une sorte de marelle que je ne manquais jamais de tressauter. Il y avait là une grande salle de gym, largement révélée par ses baies ouvertes où j'apercevais des hommes, jamais des femmes, faisant de la muscu.
    Revenons à la photo: sur le côté gauche, non discernable, notre charcutier et après le magasin de lingerie, notre boulanger.
Chez le premier, en 46 ou 47 j'ai vu pour la première fois une motte de beurre d'au moins 20 kgs et pu, pour la première fois goûter à ce produit que l'on maintenait dans une tasse d'eau pour qu'il ne fonde; les glacières n'était pas à notre portée.
    Au sous-sol du second se trouvait le four et les gens du quartier amenaient leur gratin (ou leur mounas) à l'ouvrier qui de sa longue pelle de bois les répartissait de part et d'autre de sa fournée. Je venais rechercher mon gratin muni d'une forte serviette et un jour, ainsi lesté, j'ai voulu en même temps regarder les gymnastes et sautiller la marelle du passage Clauzel ... !
    Bien entendu nous n'avions pas les moyens de nous priver de ce que j'ai récupéré sur le carrelage douteux.   





Ce qui a changé aujourd'hui ce sont tous ces étals de bibelots et de vêtements qui rendent cette rue semblable à des dizaines d'autres du bassin méditerranéen.
Avant c'était plus typé.




Par exemple, à l'angle avec la rue Lamoricière, à quelques pas de là, se regroupaient les petits marchands de poissons qui arrivaient de la Marine en triporteur mais le plus souvent à pieds avec un ou deux cageots sur la tête. Les vendeurs d'escargots, d'asperges sauvages ou de tchumbos se regroupaient autour d'eux.
En début de soirée, dans cette rue vidée, silencieuse à en paraître un peu sinistre, seul le café du carrefour conservait de l'animation.
Devant sa façade s'installaient quelques SDF retour de pêche de la Cueva l'Agua. Leur canaron de 5m. appuyé contre le mur, ils offraient à même le trottoir, sur un morceau jute, de beaux sars que des avertis comme Tarambana imaginaient pêchés à la sortie des égoûts.
Le café en question, sur le coup de midi, vendait une des meilleures calentica de la ville.



place_de_la_bastille_2199.png


Le mur aveugle à gauche: certainement le dos du cinéma EmpireEnsuite il y avait la place de la Bastille   

place_de_la_bastille_2192.pngLe passage de l'Empire entre rue de la Bastille et celle d'Alsace Lorraine ... Au fond de la photo, l'escalier monumental est condamné ...
L
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